Les impacts du projet

Impacts 

Comme tout projet industriel en France, GalliCam prend en compte les composantes techniques des procédés de fabrication et l'environnement initial dans lequel il s'inscrit. Effectivement, depuis 1976, la séquence ERC (éviter, réduire, compenser), consolidée en 2016, vise à éviter les atteintes à l'environnement, à réduire les atteintes qui ne peuvent être suffisamment évitées et la portée des impacts, et, en dernier recours, à compenser les effets qui n'ont pas pu être évités ou suffisamment réduits. 

Des études sont ainsi réalisées pour : 

• Identifier les impacts du projet sur le territoire, 
• Intégrer au mieux le projet à son environnement.

Ces études concernent le milieu naturel (faune et flore, eau), le milieu physique (risques industriels, logistique et transports), le milieu humain (paysage, air, odeur et acoustique). 

Milieu naturel

Une étude sur la faune et la flore est réalisée par un bureau d'études. Les premiers résultats relèvent la richesse de la faune et de la flore dans l'estuaire de la Seine. Toutefois, le site étant implanté au cœur d'une zone industrielle, le projet GalliCam n'artificialisera pas de sols. Les résultats finaux devraient être publiés en octobre 2024. 

Une étude sur l'eau a démarré en juillet 2024. Le bilan global, la réutilisation d'eau industrielle mais aussi les rejets salins en feront l'objet. 

Milieu physique 

Au niveau des risques industriels, le site relèvera toujours de la directive européenne SEVESO seuil haut, qui garantit une réglementation précise pour diminuer les risques. Toutefois, le risque toxique lié au chlore gazeux sera grandement réduit car il sera remplacé par de l'acide chlorhydrique sous forme liquide. 

Une étude de dangers est en cours pour :

• Identifier les sources de risques et les dangers,
• Décrire les accidents susceptibles, en analyser les risques et les hiérarchiser, 
• Identifier et décrire les mesures de maîtrise des risques (précaution, prévention, réduction).

De plus, une étude est également en cours sur les effets dominos internes à l'usine et les potentielles agressions technologiques externes. 

Des études sont également en cours pour optimiser le trafic routier à proximité et à l'intérieur du site. Les solutions sont aujourd'hui les suivantes : 

• La synthèse sur site de produits chimiques,
• Le fret ferroviaire et maritime,
• L'ouverture d'une deuxième entrée pour fluidifier la circulation intérieure.

Milieu humain

L'impact paysager sera limité, car le projet GalliCam s'implante sur un site industriel existant. 

L'impact sur la pollution atmosphérique fait l'objet d'études. En effet, son activité actuelle étant liée au traitement du nickel en milieu chloré et à combustion, l'usine pourrait générer des poussières métalliques, des traces de chlore, de solvants, des oxydes de soufre et d'azote. Des mesures sont par conséquent prises pour limiter l'impact : 

• Mesure régulière de l'impact sanitaire, 
• Traitement continu des polluants sensibles. 

L'impact olfactif est considéré comme faible en raison de l'implantation sur une zone industrielle. 

Des études visant à mesurer l'impact sonore seront menées. Des nuisances pourraient en effet être générées par la phase de travaux ou le trafic routier. Toutefois, des éléments alentours réduiront l'impact sonore du site (autres sites industriels, espaces végétalisés, etc.). Les habitations les plus proches, à 2km au nord, seront par conséquent moins impactées. Dès lors, le personnel de l'usine sera la population la plus concernée par ces nuisances.