Ressources du projet

 

 

Plusieurs types de ressources sont nécessaires au bon fonctionnement du projet GalliCam. Il s'agit par exemple d'électricité, d'eau, de chaleur, de gaz, de matières premières, ou encore de produits chimiques. 

 

L’unité de production, électrolyse inclue, nécessiterait environ 120 GWh d’électricité par an.
Du fait du périmètre élargi du nouveau procédé GalliCam, la consommation électrique serait potentiellement supérieure à celle du site existant.

 

Le besoin en eau sera quant à lui de 1 250 000 mètres cubes par an, soit 0,6 % de l'ensemble des prélèvements de la zone industrielle du Havre. Cette eau proviendra de la Seine et sera administrée par la station de Norville, gérée par Caux Seine Agglo. Après traitement en station, la majorité de ces prélèvements seront rejetés dans la Seine. L'eau servira au refroidissement du procédé, au lavage des produits, à la dilution de certains réactifs, à la génération de vapeur et à la gestion du risque incendie. Des études sont en cours pour limiter la consommation en eau de l'usine, mais également pour recycler les eaux industrielles issues de sites voisins. 

 

Le besoin en vapeur industrielle pour générer de la chaleur sera de 65 000 tonnes par an, soit 25 % de moins que la consommation de l'usine actuelle. Cette vapeur sera fournie à partir de : 

  1. La récupération de chaleur fatale interne générée par la fabrication d'acide chlorhydrique sur site.
  2. La récupération de chaleur de SEDIBEX, centre de valorisation des déchets situé à proximité de l'usine et possédant une faible empreinte carbone.
  3. Si nécessaire, à l'aide d'une chaudière biomasse produisant 5t/h.
  4. Si nécessaire, à l'aide d'une chaudière à gaz à hauteur de 10t/h.

Des études sont en cours pour une créer une seconde chaudière biomasse, garantissant une production de vapeur indépendante. 

 

Le besoin en gaz sera grandement diminué car le procédé industriel de GalliCam a été conçu pour être avant tout alimenté par de l'électricité. Toutefois, un apport minime restera nécessaire pour garantir la continuité et la stabilité de la génération de vapeur en cas de forte charge ou de baisse de fourniture en provenance de SEDIBEX. Des études sont en cours pour utiliser du biométhane. 

 

Le besoin en précipités d'hydroxydes mixtes (ou MHP), matière première essentielle au procédé de fabrication de pCAM,  sera de 50 000 tonnes par an. Ils proviendront de sites miniers internationals, et seront acheminés par voie maritime. Un soin particulier sera apporté à minimiser les impacts liés à leur production et à leur acheminement. 

 

Le besoin en produits chimiques sera également important. Le projet nécessite notamment des apports en acide chlorhydrique, en soude, en eau oxygénée, en carbonate de sodium et en divers solvants. Pour optimiser la consommation et l'empreinte environnementale, l'acide chlorhydrique et la soude seront générés sur site, ce qui a comme avantages de :

  • Réduire la consommation de réactifs par une approche d'économie circulaire
  • Optimiser l'intégration thermique
  • Réduire les nuisances liées au transport et diminuer la circulation routière